Bonjour à toutes et à tous,
Veuillez recevoir ci-joint la troisième Newsletter d’HappyBeezz:
Nous avons eu la déception de constater qu’un de nos essaims est mort pendant le mois de Février. L’analyse montre que cet essaim avait été fortement impacté par le Varroa en fin d’été dernier. Malgré l’utilisation de médicaments contre le Varroa, cet essaim est resté fortement infesté à l’automne. Nous avons prolongé le traitement jusqu’au maximum c’est-à-dire les 3 doses normales auxquelles nous avons ajouté 2 doses supplémentaires. Cette forte présence de Varroa sur les abeilles d’hiver les a affaibli et a réduit leur durée de vie. Ainsi la colonie s’est progressivement réduite jusqu’à atteindre le seuil critique de l’essaim, qui a été incapable de maintenir la température autour de la reine. Nous avons donc constaté une poignée d’abeilles mortes autour de la reine également morte de froid. Pour le remplacer, nous tentons actuellement d’acheter un nouvel essaim auprès d’un apiculteur professionnel reconnu.
Cela étant, nous avons également de bonnes nouvelles à vous annoncer :
– La ruche Mahonia qui héberge les abeilles de Jasmine et Roger se porte très bien. Cet essaim avait entièrement consommé l’apport de nourriture et nous avons dû en rajouter ce qui n’est pas anormal fin Février. Il faut savoir que le pollen disponible actuellement dans les arbres ne leur permet pas de le convertir en miel. Ce pollen sert principalement à nourrir les nouvelles larves. Cette colonie est actuellement sur 9 cadres (la ruche en comporte 10)
– La ruche Bruyère qui héberge les abeilles de Jean Michel se porte également très bien. Cet essaim également avait entièrement consommé l’apport de nourriture et nous en avons rajouté. Elle est déjà sur 10 cadres.
– La ruchette Lavande qui héberge les abeilles de Magnolia se porte également bien. Il lui restait des réserves de nourriture. Elle est actuellement sur 5 cadres (la ruchette en comporte 6) C’est un essaim qui va se développer au printemps et qui intègrera une ruche complète dés qu’il sera suffisamment développé.
– Et ce mois-ci nous avons reçu un nouveau parrainage de Jasmine pour les abeilles de la ruche Coquelicot. Merci à elle !
La météo
En ce début du mois de mars, les températures continuent de varier de manière importante, on pourrait penser que le printemps est arrivé. Mais l’hiver n’est pas terminé et quelques gelées peuvent encore arriver. Il a beaucoup plu et des terrains sont encore inondés.
Dans la ruche
La grappe commence à se disloquer sous l’effet de la chaleur croissante. La reine va accroître sa ponte et les abeilles rentrent désormais avec du pollen sur les pattes. Les principales sources sont les noisetiers, les amandiers, les buis, les saules marsault, les ficaires, les hellébores, les prunelliers et le mimosa.
Le couvain devrait occuper plusieurs cadres si le développement se fait correctement.
Les premiers pollens sont arrivés, le saule Marsault donne un excellent pollen, si la ponte de la reine est repartie depuis longtemps la quantité de pollen requise pour la croissance démographique de la colonie est impressionnante.
Si une forte miellée apparaît lors de la floraison du saule Marsault, c’est l’indicateur d’une année à essaimage. (Le saule marsault est un arbre qui fleurit assez précocement : de février jusqu’au mois d’avril. Les fleurs mâles et femelles apparaissent en même temps, avant les feuilles).
Au rucher
Comme indiqué, nous vérifions les réserves de nourriture et soupesant les ruches pour tenter d’estimer les réserves : ruche facile à soulever signifie un danger immédiat, il faut nourrir sans retard avec du sirop sucré liquide.
Le nourrissement liquide a un double objectif : de sauvetage d’abord, si la ruche est à court de réserve, et de stimulation, car il s’agit aussi de relancer le développement de la colonie : la reine pond, il faut nourrir les larves et le but est bien d’amener la ruchée à une population la plus fournie possible, pour la miellée principale. Il faut du monde pour « faire du miel ».
Nous profiterons d’une belle journée ensoleillée et sans vent pour effectuer la visite de printemps et évaluer l’état du cheptel, mais nous devons rester prudents, car des températures bien basses peuvent encore se produire.
Pour toute visite ou ouverture de ruche, il faudra attendre que la saison se stabilise, que la température minimum de 12 à 15 degrés se soit installée depuis plusieurs jours car le couvain craint le froid. Lors de l’inspection de printemps, nous contrôlerons l’état du couvain : 20% d’alvéoles vides sur une plaque de couvain indique un problème sanitaire ou une reine trop âgée. De même, une odeur de pourriture signale la présence de la loque (européenne ou américaine).
Par contre si de beaux jours se succèdent, nous changerons les plateaux de sol. On notera l’état de propreté ou de saleté du plateau, c’est un indicateur de l’état de la colonie, de sa capacité de nettoyage et de son volume. Le plateau de sol enlevé, les observations notées sur le carnet, on procède au nettoyage du plateau.
Enfin, le mois de Mars est aussi la période pendant laquelle le frelon asiatique va se reproduire, c’est le moment de placer des pièges pour capturer les reines fondatrices.
Nos amitiés Apicoles